jeudi 10 juin 2010

COUPE DU MONDE 2010… QUEL IMPACT SUR LE MONDE

Youpiiii !!!!!

Enfin le jour J est arrivé, eh oui, c’est en effet aujourd’hui 11 Juin 2010 que débutera la coupe du monde de football FIFA, Organisé pour la première fois « On ne le dira jamais assez » sur le sol Africain, et qui se déroulera sur le sol de la nation arc en ciel, l’Afrique du Sud.
L’évènement que toute la planète attendait va enfin débuté, et le ton a été donné hier par un concert Géant regroupant les artistes les plus en vue du moment, venu des quatre coins du monde. On a pu assister à un spectacle riche en son et en couleur, spectacle qui avait une consonance unitaire. Comme quoi, y a que le football pour unir les peuples du monde entier, sans distinction de couleur, ou de religions, ce que ne parvient pas à faire l’Organisation des Nations Unies (O.N.U), qui n’a que de Nations Unies que le nom car les seules fois où les nations sont unies dans cette organisation, c’est pour voter des sanctions contre tel ou tel pays qui ose ne pas partager la vision du monde que veut nous imposer les grandes puissances occidentales.
Mais ne nous égarons pas, revenons à notre sujet principal. La coupe du monde de football va donc commencé et elle se déroulera dans le pays du très illustre Nelson Mandela, a qui, si on avait posé la question 30 ans plutôt de savoir si son pays pourra un jour organiser une compétition d’une telle envergure, aurait sûrement répondu NON. Mais voilà, l’Afrique du SUD est en ce moment le Centre du Monde, sujette à toutes les curiosités, non parce que l’Apartheid y fait rage et que les noirs sont discriminés par les blancs, mais parce qu’elle accueille sur son sol des nations de tous les continents pour une compétition qui fera vibrer plus de 3 milliard de personnes. Et Nelson Mandela qui, victime d’un système abominable qui lui fait passer 27 ans de sa vie en prison va nous honorer de son illustre présence, même si celle-ci ne durera qu’une quinzaine de minutes, pour qu’ensemble on puisse célébrez cet évènement qui donne de l’espoir à tout un continent.
Ne nous y trompons pas, cette coupe du monde va faire couler beaucoup d’encre et de salive, beaucoup de larmes et beaucoup d’alcool, mais aussi beaucoup de sang, car malgré les mesures de sécurité exceptionnelles que le gouvernement Sud-Africain a pris pour garantir le bon déroulement de cet évènement planétaire, Ce Pays, qui attire tant de frères africains et même des autres continents est quand même l’un des plus dangereux au monde, avec plus de 50 meurtres par jour. La violence y est tellement répandue que certains habitants ne sortent pas seul de chez eux, et même quand ils ne sortent pas, ils redoutent une agression à leur domicile, et ce n’est pas la décision du gouvernement de mettre un tribunal dans chaque stade où se dérouleront les matchs de la coupe du monde qui changera quelque chose à cette situation ; car le vrai crime, est dans les villes et dans les bidonvilles, et ce n’est pas la mésaventure des 2 journalistes portugais qui ont été braqué dans leur résidence et dépouillé de tous leurs biens (Ordinateurs portable, Téléphones portables, Passeport, Argent) qui viendra démentir mon propos.
Mais alors que tout le monde s’extasie sur cet évènement, tournons-nous un peu vers nous même et analysons les chances des pays africains qui participent à cette compétition car rappelons-le, si le déroulement de cette compétition pour la première fois sur le sol africain est inédite, la pression sur les équipes africaines qui représentent le continent est très forte, tant bien que les esprits seront marqué à jamais par l’évènement lui-même, mais aussi et surtout par la prestation des équipes africaines.
Alors charité bien ordonnée commençant par soi-même, je vais donc commencer par le Cameroun, berceau de nos ancêtres. Du haut de ses 5 participations à une phase finale de coupe du monde, le pays de Roger Milla qui s’était extraordinairement illustré lors du mondiale 1990 en Italie en battant d’entrée de jeu le tenant du titre l’Argentine, et atteignant les quarts de finale de cette compétition (ce qui rappelons-le a valu à l’Afrique une quatrième place de participation et une considération des institutions du football), n’a plus depuis brillé que par sa médiocrité. L’on se souvient encore de la débâcle de 1994 suite à des luttes intestinales et des trafics d’influences au seins de l’équipe nationale, de l’humiliation de 2002 toujours suite aux mêmes problèmes, mêmes causes produisant les même effets (à croire que nous n’apprenons pas de nos erreurs), voici donc le Cameroun qui marque son grand retour dans cette compétition après son absence très remarquée en 2006 en Allemagne. Après des qualifications on va dire laborieuses et une préparation qui n’a pas marqué les esprits, si oui par un football incohérent, décousu, et des défaites criardes, Le Cameroun fait figure de OUTSIDER dans cette compétition. N’ayant pas un système de jeu qu’ils maitrisent, les joueurs mené par un coach qui manque de charisme à l’image d’un NIPOMIACHI ou encore d’un Claude LEROY, s’essaient à former un bloc uni, malgré les egos des uns et des autres et le manque de patriotisme qui caractérise cette équipe du Cameroun. Au lieu de se concentrer sur la compétition, nos chers LIONS posent des conditions pour défendre les couleurs de leur pays en exigeant que leurs primes du premier tour leur soient versé avant le début de la compétition. Situation scandaleuse, mais compréhensible quand on sait que dans les années précédentes, des individus ont détourné les primes qui étaient destinées au Joueurs. Espérons que le soutient que le publique a montré à son équipe lors du match de gala d’avant-hier en venant massivement au stade et la soirée organisé à l’honneur de nos Lions Indomptables va les galvaniser et les doper pour qu’ils livrent une prestation honorable et pourquoi pas créer la surprise face aux adversaire comme les Pays Bas, très en forme en ce moment, Le Danemark et le Japon truffés de joueurs de talents.
Participant pour la troisième fois et pays organisateur de la coupe du monde, l’Afrique du Sud se prépare à écrire l’une des pages les plus importante de son histoire. Certes le défi qui attend les Bafana Bafana est de taille, mais la sélection semble portée par un enthousiasme sans limite de toute une nation. Force est de reconnaître que les supporters sud-africains ont connu bon nombre de désillusions ces dernières années. Pourtant, l'équipe nationale a régulièrement prouvé qu'elle pouvait rivaliser avec les meilleurs, même si la constance n'a pas toujours été au rendez-vous. Le fait de disputer une Coupe du Monde de la FIFA devant ses propres supporters pourrait justement lui donner ce petit plus qui lui a si souvent manqué par le passé.
En 1996, quatre ans après avoir réintégré la scène internationale, l'Afrique du Sud avait surpris tous les amateurs de football en s'imposant face à la Tunisie en finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF, au Soccer City de Johannesburg. Seize ans plus tard, les Bafana Bafana reviennent sur les terres de leur premier exploit avec la ferme intention d'écrire une nouvelle page de leur histoire.
Les récentes performances de la sélection en Coupe des Confédérations de la FIFA sont de nature à générer un certain optimisme. Battus de peu par le Brésil en demi-finale puis par l'Espagne dans le match pour la troisième place, les Sud-africains ont fait mentir leurs détracteurs. Le potentiel est là, il reste maintenant à l'exploiter. A chacune de ses sorties, l'équipe nationale s'est en effet créé de belles occasions mais son manque de réussite ou d'efficacité dans le dernier geste l'a condamnée à se contenter d'une place d'honneur. Menée par un entraineur charismatique pocédant un palmarès impressionnant dont une Coupe du Monde gagnée avec le Brésil en 1994, l’Afrique du Sud est sans aucun doute un adversaire à prendre au sérieux et pourrait créer la surprise dans un groupe où à part le Mexique, n’a rien à craindre d’une équipe de France qui peine à trouver ses marques et à s’adapter à son nouveau système de jeux, et une équipe Uruguayenne composé de joueurs inexpérimentés.

De retour 24 ans après dans une compétition de coupe du monde FIFA, l’Algérie est la seule équipe africaine de cette coupe du monde qui a quelque chose à prouver. L’on se souvient de sa qualification explosive au Soudan face à l’Egypte, qualification célébrée dans le pays comme si les FENNECS avaient remporter la coupe du monde. C’est dire la ferveur du peuple Algérien et la détermination des joueurs d’aller le plus loin possible dans cette compétition. Dotée d’un effectif jeune et conduite par un entraineur local qui porte les surnoms : « le sage », « le maitre », la sélection algérienne compte briller lors de cette coupe du monde et écrire son nom en lettre d’or dans les registres de la FIFA.

De nombreux spécialistes estiment que la Coupe du Monde de la FIFA 2010 représente une superbe occasion pour une sélection africaine de percer au plus haut niveau. Sur le papier, la Côte d'Ivoire paraît la mieux équipée pour tenir tête aux meilleurs. Compte tenu de la qualité de l'effectif dont dispose la sélection, les rêves les plus fous sont en effet permis. En outre, les Eléphants ont une revanche à prendre après leur élimination dès le premier tour d'Allemagne 2006. Versés dans un groupe très relevé, les Ivoiriens s'étaient inclinés d'un rien face à l'Argentine et aux Pays-Bas (2:1) avant de boucler leur parcours par une victoire de prestige sur la Serbie et Monténégro (3:2). Depuis cette époque, l'équipe a gagné en expérience. Avec un peu plus de réussite, la Côte d'Ivoire pourrait compter parmi les révélations d'Afrique du Sud 2010. En tout cas, Didier Drogba et ses partenaires semblent bien décidés à faire parler la poudre. Se trouvant dans le même groupe que le Brésil et le Portugal de Ronaldo, cette équipe composé de jeunes joueurs à du pain sur la planche et une occasion de s’affirmer comme une grande nation de football.

Ayant atteint les huitièmes de finale lors de l’édition de 2006 en Allemagne, et premier pays membre de la CAF à s’être qualifier pour le mondiale sud-africain, le Ghana fait figure de favori Africain pour cette coupe du monde, renforcé de joueurs de talents qui ont gagner la coupe du monde junior, la sélection ghanéenne nous fournira un jeu à la sauce brésilienne malgré l’absence malheureuse de l’une de ses star, Michael Essian. Pour sa deuxième participation à une phase finale de coupe du monde, les « Black Stars » sont plus que jamais déterminé à faire parler d’eux.

À la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, la cote des Super Eagles sera en deçà de celle qu'on leur a connue lors de leurs précédentes participations au tournoi. Il n'y a pas si longtemps encore, le Nigeria était considéré comme la nation africaine la mieux armée pour atteindre le dernier carré de l'épreuve reine. Cela dit, les représentants du pays le plus peuplé d'Afrique étaient absents à Allemagne 2006. Qui plus est, ils n'ont pris qu'un seul point dans leurs cinq dernières sorties en phase finale du grand rendez-vous mondial. En Afrique du Sud, le Nigeria ne fait donc pas partie des favoris. Cette absence de pression fera de lui un véritable outsider au moment de rencontrer les grandes puissances footballistiques de ce monde. C'est avec ce modeste statut précisément que les Super Eagles s'étaient présentés aux États-Unis pour la Coupe du Monde de la FIFA 1994. Après avoir disposé de la Bulgarie, future demi-finaliste de la compétition, sur le score de 3:0, les Africains s'étaient inclinés de façon cruelle face à l'Italie, en huitième de finale (2:1). Quatre ans plus tard, la génération emmenée par Sunday Oliseh, Victor Ikpeba, Jay-Jay Okocha et autres Finidi George allait se montrer digne de celle de 1994. À France 1998, le Nigeria s'offre l'Espagne (3:2) et à nouveau la Bulgarie (1:0) en phase de groupes, avant de tomber lourdement (4:1) face au Danemark au deuxième tour. Le Nigeria a dû attendre son dernier match de qualifications pour valider son billet pour l'Afrique du Sud. De quoi aborder la Coupe du Monde de la FIFA 2010 sans trop de pression, mais avec l'optimisme de rigueur.

Le décor est donc planté, voilà les 6 représentants africain à ce mondiale historique présentés. Pendant les 4 prochaines semaines, la planète toute entière vibrera au rythme des rencontres de football, tous les regards seront tourné vers l’Afrique du Sud, analysant tous les faits et gestes, les faits divers et les faits de société. L’espace de 4 semaines, Corée du Nord et Corée du Sud vont presqu’oublier qu’ils sont ennemis et que quelques semaines auparavant, ils s’intimidaient et se lançaient de menaces de guerre. Les Européens oublieront qu’ils sont en récession et la Grèce particulièrement va penser à autre chose qu’à sa faillite. Les Etats Unis oublieront la pollution due à du pétrole qui a souillé les côtes de la Louisiane et qui détruit tout un éco système. Les pays d’Amérique latine vont oublier le trafic de drogue qui se déroule chez eux et la pauvreté de leur population. Le Mexique ne parlera plus de la guerre des gangs qui fait rage dans les rues des grandes villes et qui décime les populations urbaines. Les grands absents du proche et moyen orient aussi auront le regard tourné vers le continent, oubliant le temps d’un match l’assaut meurtrier d’Israël sur des bateaux qui acheminaient de l’aide humanitaire aux populations de GAZA, ainsi que les attentats du Pakistan et la guerre en Afghanistan. NON, plus de tout ça pendant 4 semaines ; le seul sujet d’actualité sera la coupe du monde et les rencontres qui se dérouleront au fil des jours. Pendant ce temps, le paludisme continuera à tuer les enfants africains et des pays pauvre, le Sida continuera à faire ses ravages, et des enfants à travers le monde continueront de ne pas avoir accès à l’éducation et à la nourriture. Comme l’on dit, y a un temps pour tout ; célébrons donc comme il se doit cette évènement, mais faisons aussi qu’après, beaucoup de choses s’améliorent et que notre planète se porte un peu mieux.

QUE LE FOOT SOIT AVEC VOUS !!!

Chronique rédigée par :
Daniel Eboa